4ième de couverture
Tout commence par quelques mots griffonnés au dos d’une carte postale : « Je pense à vous, je vous aime ». Ils sont signés de Charles, le père d’Antoine, parti vingt ans plus tôt sans laisser d’adresse. Avec son meilleur ami, Laurent, apprenti journaliste, et Anna, sa jeune soeur complètement déjantée, Antoine part sur les traces de ce père fantôme. C’est l’affaire d’une semaine, pense-t-il… De l’ex-Allemagne de l’Est à la Turquie d’Atatürk, de la Géorgie de Staline à l’Autriche nazie, de rebondissements en coups de théâtre, les voici partis pour un road movie généalogique et chaotique à la recherche de leurs origines insoupçonnées.

Impressions
Passionnant et, de rebondissements en descriptions d’époques et de lieux, on avance dans l’enquête.
Je n’ai pas vérifié, mais le côté historique, petite histoire parfois, ajoute de l’intérêt au livre.
Même si les liens entre les personnages est parfois un peu tiré par les cheveux et qu’on s’y perd dans les familles, on suit cette quête avec délectation.
Finalement il n’y a qu’un noir dans l’histoire, celui qui raconte.
Quand tu termines le livre, tu te dis putain ! mais qu’est ce que je fout sur mon fauteuil, il y a tellement d’endroits à découvrir !
J’ai découvert une expression anglaise, page-turner qui s’applique à ce livre. Traduit par la commission d’enrichissement de la langue française par accrolivre.
Exemple
Impossible de lâcher cet ouvrage, c’est un vrai « accrolivre ».
Extrait
« Assise sur une pierre, écoutant la rivière qui coulait en contrebas, elle prit conscience tout à coup du temps passé, du temps qu’il lui restait et de cet espace succinct, entre les deux, qui constituait l’instant. »