Rue des Boutiques obscures, Patrick Modiano

Rue des Boutiques obscures est le sixième roman de Patrick Modiano paru le 5 septembre 1978 aux éditions Gallimard. Il a été récompensé la même année par le prix Goncourt.

4ième de couverture
Guy Roland est un détective qui après la retraite de son patron, Hutte, décide de partir en 1965 à la recherche de sa propre identité qu’il a perdue après un accident mystérieux qui l’a laissé amnésique depuis plus de 15 ans. Remontant les pistes ténues de son passé qui semble s’arrêter pendant la Seconde Guerre mondiale, il apprend qu’il se nomme Jimmy Pedro Stern, un grec-juif de Salonique vivant à Paris sous un nom d’emprunt, Pedro McEvoy, et travaillant pour la légation de la République dominicaine.

Impressions
Difficile de suivre la recherche de Guy Roland, il aurait fallu prendre des notes.
Mais ce n’est pas important, on suit ses démarches et les différents personnages dans lesquels il croit se reconnaître.
Il finit par retracer son passé mais avec plein d’incertitudes, d’imprécisions. J’adore Modiano pour ça, ce côté « sûr de rien » qui n’est pas dans l’air du temps.
J’ai eu du mal à lacher le livre, chaque page fait avancer la quête et rempli les trous mais avec toujours des manques. C’est pour ça qu’on ne peut lâcher le livre.
Dans cette démarche pour retrouver son passé, les souvenirs d’événements passés ne viennent pas d’un coup mais par bribes, pas dans la bonne chronologie et pas non plus selon leur importance. J’en ai fait l’expérience en écrivant quelques articles sur « SouvenirsInsolites.wordpress.com« .

bit.ly/Christian_Loverde

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3 Replies to “Rue des Boutiques obscures, Patrick Modiano”

  1. Il a été « nobelisé » donc c’est un grand écrivain. A chacun ses goûts. La culture me paraît du même ordre que la nourriture… Tout le monde a ses préférences et tant qu’on ne cherche pas à les imposer mais juste à les exposer pour converser, tout va bien, non ? Je n’ai pas du tout les mêmes goûts que mon époux en de très nombreux domaines mais nous vivons ensemble… Ça se discute, on se dispute… On vit, quoi ! Le monde me paraîtrait terne si je n’avais même plus besoin d’affirmer et de défendre mes idées. Et puis… Les goûts changent !

  2. Toutes les imprécisions dont tu parles sont justement les raisons pour lesquelles cet auteur ne me plaît guère et pourtant je me suis imposé la lecture de 7 de ses oeuvres… Il est bon de ne pas avoir les mêmes goûts quand on communique, sans quoi la conversation mourrait ! Passe un bon weekend.

    1. Je me souviens d’une amie avec qui on ne partageait pas les mêmes goûts pour les films. C’est simple, il suffisait qu’elle me dise apprécier tel ou tel film pour que je n’aille pas le voir !
      Je ne suis pas un grand lecteur et j’en ai pas lu beaucoup de Modiano.

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