Je prends l’avion

Et me reviennent des souvenirs d’avion en Côte d’ivoire.

Arrivée à Abidjan

Je commencerai par l’arrivée à l’aéroport d’Abidjan.
C’était il y a un certain temps, en gros plus de 30 ans. Le souvenir est encore là, comme si c’était hier. À la descente de l’avion nous sommes frappés par deux choses, les odeurs de nature, d’humidité et de la végétation qu’on ne voit pas encore. Et le chaud, pas la chaleur, la sensation de chaud, au point de croire le souffle des réacteurs responsables. Mais non, il faisait chaud tout simplement.

Je vous passe les détails des jours suivants à faire les papiers et le grand hôtel pas loin de la ville et au cœur de la végétation.

Abidjan – Korhogo

Le moment est venu de se rendre sur notre futur lieu de vie et de travail. Avant cela, il faut prendre un autre avion, plus petit que le DC10, un Fokker F27.
Il n’y avait pas de porte entre les passagers et les pilotes(¹).
On raconte que, dans un vol passé, les deux pilotes étant sortis du cockpit la porte a claqué et comme vous le savez peut-être, on ne peut pas l’ouvrir de l’extérieur du cockpit.
Heureusement il y avait le pilotage automatique, mais il fallait bien y revenir dans ce cockpit, parce que l’atterrissage sur une piste en latterite et sa tôle ondulée transversalement ne facilite pas les choses.
Donc voilà nos deux pilotes s’emparant de la hache de sécurité. Et heureusement qu’elle n’était pas comme parfois, dans le cockpit mais à proximité des issues de secours.
Grande inquiétude des passagers quand ils les voient casser la porte avec la hache. Les pilotes finissent par revenir dans le cockpit qu’ils n’auraient pas dû quitter les deux en même temps.

Depuis ce temps il n’y a plus de porte entre le cockpit et les passagers.

Les pistes en latterite

Quelques mots sur les pistes en latterite.
Il n’y avait pas de route goudronnée partout et des qu’on empruntait des routes secondaires, elles étaient en latterite.
Se formait alors de « la tôle ondulée » et, avec les vibrations, la sensation que tous les boulons de la voiture se défaisaient et qu’il n’aurait pas fallu longtemps pour qu’elle se décompose façon dedeuche dans le corniaud.

Généralement il est conseillé de rouler à 80 km/h mais avant d’y arriver l’impression de démantèlement de la voiture augmente et si, en plus vous devez doubler un camion en vous demandant s’il n’y a pas de véhicule en face non visible à cause de la poussière, le malaise est à son maximum.

Plage de Monogaga

Il ne nous est rien arrivé et avons atteint les plages de Grand Bereby, de Taki puis de Monogaga sains et saufs à chaque fois. Il faut dire qu’il n’y a pas de tôle ondulée tout le temps et des camions partout…

Illustration musicale
Back in the U.S.S.R., évidemment !

(¹) Les Fake news existaient déjà !

bit.ly/Christian_Loverde

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kris33390

Prof de physique dans une autre vie. L'informatique, les réseaux sociaux, la cuisine, la photo et les Beatles m'occupent un peu. Webmaster amateur.

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2 réflexions sur « Je prends l’avion »

  1. Cela me rappelle une anecdote au Venezuela, nous avions pris un petit avion pour aller chercher nos amis à Caracas, Bernard très inquiet comme toujours a ouvert une porte a l’arrière de l’avion et il y avait une dizaine de bidons d’huile….voyage encore plus stressant que d’habitude.

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