le petit caban bleu

Le petit caban bleu

Comme vous ne le savez sûrement pas, je fais parti d’une équipe de joyeux lurons qui se plonge régulièrement dans les contes qui ne se terminent pas toujours bien. Sur le Petit Chaperon Rouge il y a beaucoup à dire et de significations cachées.
Je reviendrais peut-être un jour sur ce vaste sujet. Pour l’instant voici un petit texte que j’ai écrit dans le train qui m’amenait vers Paris pour un voyage qui n’était pas tout à fait d’agrément.

Tout est parti de l’illustration ci-dessous envoyée à la bande et sur une suggestion de Annick C.

le petit caban bleu
le petit caban bleu

Il était une fois un petit frondeur qui fut envoyé par sa famille pour chercher de l’aide auprès de son ami Facebook qui habitait sur l’autre rive dans une masure un peu isolée.
Sur le chemin, en contrebas, il croisa le survivant du trio Riri Fifi et Loulou. Comme il avait beaucoup plu, celui-ci était à lapenelepovre et marchait dans la boue. Il avait du mal à avancer malgré son compagnon de galère, le père Coué (amen).
Plus tard il croisa sans le voir, le petit Micron avec sa maman qui marchait sur la canopée, il semblait flotter et faisait fi de tous les obstacles. Il savait très bien où il allait le petit.
Arrivé à la masure il trouva la porte fermée.
Son ami Facebook était là, il le savait.
-Bonjour Méluche dit-il, peux-tu m’ouvrir s’il te plait? Je suis porteur d’un message de « notre » famille.
–Tire la chevillette et ma bobinette tu verras.
Il le distingua à peine dans une ambiance tamisée rouge.
-Oh que tu as une grande gueule mon bon Méluche dit le petit frondeur !
–C’est pour mieux te manger mon enfant dit le Méluche.
-Oh que tu as de belles dents blanches mon bon Méluche dit le petit frondeur !
–C’est pour mieux croquer ce qui restera de toi quand tes amis t’aurons lâché mon petit frondeur !
Et c’est ainsi que le petit Micron eut un boulevard devant lui (façon de parler car on était en pleine Jungle peuplée de canards malveillants qui soulevaient des lièvres chaque semaine). Et il pu croquer avec ses dents de lait la blonde sulfureuse qui était revenue de son bal à la cour d’Autriche et qui se sentait pousser des ailes depuis l’arrivée de son oncle Donald.
Mais il est certains oiseaux qui ne volent pas, tout le monde le sait…
Écrit le 16 février 2017.

Partager :

cloverde

Prof de physique dans une autre vie. L'informatique, les réseaux sociaux, la cuisine, la photo et les Beatles m'occupent un peu. Webmaster amateur.

Voir tous les articles de cloverde →

Laisser un commentaire

En savoir plus sur Humm !

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading