Une sélection de films oubliés

J’ai lu cet article de Télérama proposé par Google et vu la situation et l’impossibilité d’aller au cinéma pour voir de nouveau films, m’est venu l’idée de me plonger dans des films anciens que je n’ai sûrement pas vu.

L’illustration de l’article n’a aucun rapport avec les affiches des films cités. Avant d’avoir des problèmes, il est tant que je m’inquiète des droits d’auteurs ! Les synopsis sont issus de différentes sources du web. On trouve les films en V.O.D. pour environ 3€ en VOST la plupart du temps.


Le Temps de l’innocence” (1993), de Martin Scorsese

New York au siècle dernier. Newland Archer, avocat et héritier d’une des meilleures familles de New York, rejoint sa fiancée, la jeune May Welland. Peu après ses fiançailles, il tombe sous le charme d’une des cousines de May, Ellen Olenska, de retour d’Europe où elle a épousé un comte tyrannique dont elle a l’intention de divorcer.

Date de sortie : 22 septembre 1993 (France)

Réalisateur : Martin Scorsese Narratrice : Joanne Woodward

Vu. Un film sur les regrets, le renoncement. Agir comme l’entourage attend de vous, en accord avec les convenances, et pas selon vos envies, Newland Archer s’en contentera. Daniel Day Lewis, tout en retenue, joue ce rôle à la perfection, à la fois triste, passionné, hésitant. Histoire qui se déroule tout en douceur où le non-dit domine et avec une subtilité qui décevra les amateurs d’action. Le plus beau film de la sélection.


Fièvre sur Anatahan” (1953), de Josef von Sternberg

En 1944, l’aviation américaine coule un convoi de ravitaillement japonais. Des survivants réussissent à gagner l’île d’Anatahan. L’endroit est uniquement habité par le couple que forment Kusakabe et Keiko. La vie s’organise et les naufragés se mettent à convoiter Keiko, seule femme sur l’île. La découverte de revolvers dans l’épave d’un avion rend la situation encore plus explosive. La guerre s’achève, mais les hommes refusent de quitter l’île.

Date de sortie : 7 mars 1956 (France)

Réalisateur : Josef von Sternberg Pas encore vu.

La version que j’ai trouvé est sous titrée mais seulement la voie off, les dialogues japonais sont en V.O. C’est un peu gênant.

J’ai fait un petit effort et je ne sais pas si c’était l’heure tardive ou le contenu mais je n’ai pas réussi à accrocher, pourtant j’ai insisté…


À cause d’un assassinat” (1974), d’Alan J. Pakula

Le sénateur Carroll, candidat démocrate aux élections présidentielles américaines, a été assassiné en 1971, lors d’une conférence de presse-buffet, par l’un des serveurs. Une commission d’enquête ne retient pas l’hypothèse d’une quelconque conspiration et conclut qu’il s’agit d’un acte isolé commis par un déséquilibré qui, poursuivi, s’est tué en se jetant du toit.

Date de sortie : 16 avril 1975 (France)

Réalisateur : Alan J. Pakula

Vu. Le résumé que j’ai mis ici n’est que le début du synopsis de Wikipedia mais je vous déconseille de lire la source qui en dit un peu trop. Pakula est là dans son domaine de prédilection, une enquête sur une conspiration plus importante que l’on peut penser. L’enquêteur (Warren Beatty) est très malin mais la lutte est inégale avec les membres de « Paralax view » (titre anglais).


Bug” (2007), de William Friedkin

Dans un motel perdu en plein désert du sud des Etats-Unis. Agnes vit seule, sans cesse dérangée par la sonnerie du téléphone. Quand elle décroche, personne ne répond et Agnes sait qu’il s’agit de Jerry, son ex-mari, qui la persécute.

Date de sortie : 21 février 2007 (France)

Réalisateur : William Friedkin Vu.

Vu. Le film commence calmement sur la vie plutôt médiocre d’Agnès entre sa chambre de motel miteux et son travail peut réjouissant dans un bar.

Puis avec l’arrivée d’un individu à priori banal mais présentant déjà quelques failles, tout part en vrille. Agnès se laisse envoûter par les visions schrizophrenique du bonhomme, peut-être au début pour combler sa solitude, puis est finalement convaincue de la véracité des visions de l’autre.

Peut-être pas tout à fait, puisque le soi-disant docteur qui entre en contact, la persuade qu’il peut retrouver son fils disparu et elle est prête à le suivre.

À 1h29 du début le film devient inaudible, stressant et j’ai arrêté. Plus que 10 minutes pour arriver à la fin, je reprendrai plus tard.

Voilà c’est fait… pas grand chose de plus à découvrir. On avait atteint le summum de l’hystérie et dans ces quelques minutes supplémentaires on est encore au-dessus, ça fini mal évidemment, ce n’était pas possible autrement.


John McCabe” (1971), de Robert Altman

En 1902, John McCabe arrive à Presbyterian Church, une petite ville de l’Ouest américain, pour ouvrir un bordel. Mme Constance Miller, une prostituée, lui propose son aide et son expérience en échange d’une partie des bénéfices. Mc Cabe accepte, mais le succès de l’établissement fait des jaloux…

Date de sortie : 22 janvier 2003 (France)

Réalisateur : Robert Altman

Vu. À part le fond musical un peu agaçant au début, j’ai apprécié. Bien décrit, la misère sociale de l’époque et/ou du lieu avec un petit pic contre la religion et contre la supériorité du pouvoir de l’argent. Pas de soleil, boue et neige. Environnement déprimant. On est assez loin du western classique ! Warren Beaty excellent dans la séquence de marchandage avec le tueur et parfait dans son rôle de pseudo héros alcoolique, homme d’affaires minable ne s’en sortant dans la création de son bordel qu’avec l’aide d’une putain.

Christian
bit.ly/CLoverde

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cloverde

Prof de physique dans une autre vie. L'informatique, les réseaux sociaux, la cuisine, la photo et les Beatles m'occupent un peu. Webmaster amateur.

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