Je ne suis pas raciste ni homophobe, bon… je suis de l’époque où ça existait mais on en parlait peu ou pas. Je n’irai pas jusqu’à dire, comme certains, qu’à en trop les mettre en avant, on va susciter des vocations chez nos enfants.
Je trouve qu’en voulant rattraper leur quasi absence des médias, films, séries TV et pub par le passé, on en fait trop aujourd’hui. Comme si on avait quelque chose à se faire pardonner.
• Dans la pub télé, il faudrait faire un inventaire, mais comme je ne regarde pas(*) la pub, je m’abstiendrai.
Je citerai quand même la pub Freedent : https://youtu.be/7er6ZucGQGg
• Dans les séries télévisées, là on est au top !
Dans « The last of us » ils ont occupé un épisode entier avec deux homos, bien sympathiques mais qui n’apportent rien d’essentiel à l’histoire. Et, comme les séries actuelles ont 8 épisodes, je pense que cet épisode a été ajouté exprès puisque la série en comporte 9.
Là où on atteint la saturation, c’est avec 9-1-1: Lone Star. Là il y pratiquement tout ce qu’on peut imaginer. Un homo, un transgenre qui est noir en plus, le cumul… et une musulmane avec foulard qui ne se contente pas d’être présente mais qui justifie son foulard avec les mêmes mots utilisés par fanatiques et consorts. Et pour équilibrer, le chef des pompiers qui a un cancer et qui s’acquitte bien de sa tâche.
• Dans les livres, la contagion n’est pas encore arrivée, c’est plutôt les gommeurs qui sévissent en changeant le titre des Dix petits nègres en je ne sais plus quoi ou qui fustigent les auteurs de Tintin les traitant de racistes. Ils oublient que la littérature est le reflet de l’époque dans laquelle elle a été écrite et non pas de celle dans laquelle elle est lue ! (La lettre d’Ernest du 5 mars 2023 : https://bit.ly/3nvtdI5).
Je suis en train de lire « Lëd » de Caryl FEREY à l’écriture percutante qui sort des romans lisses et consensuels, ce qui le rend intéressant. Et là ça dépasse tout le reste.
Je ne suis pas un lecteur délicat et je m’accommode de tout même poussé à l’extrême, mais les ébats sexuels entre deux homos, c’est vraiment too much !
Je préfère la délicatesse d’Antoine Choplin dans sa Partie italienne.
Note
Dans les séries américaines, les noirs se traitent entre eux de « negro » …
(*) En réalité je coupe le son pendant la pub, ça donne une autre perspective et ça n’oblige pas à regarder.