Là je vous fais pénétrer dans mon intimité et ce sera difficile de garder mes distances mais je vais essayer. Je manque de précision sur les lieux ? C’est voulu. Mais il est possible de trouver plus d’informations avec les noms. J’aime bien semer des cailloux pour retrouver le chemin…
Calogette
Petite structure conçue pour entreposer divers équipements ou fournitures, équipées de systèmes de verrouillage pour sécuriser leur contenu. Définition perso.
Surplus américain
Magasin vendant des biens de l’armée américaine. Ces articles incluent souvent du matériel militaire, des équipements, des vêtements, des véhicules… en général à des prix très abordables. À l’époque, les temps changent !
À priori il n’y a pas de lien entre la calogette et le surplus américain.
Ce n’est que ma mémoire qui les lie ?
Les étagères
Dans toutes les maisons de mes parents j’ai installé des étagères de rangement dans des coins où c’était indispensable. Ce n’est pas que j’avais de grands talents de bricolage. Quatre trous, deux tasseaux et poser une étagère après l’avoir découpée aux bonnes dimensions, c’est pas si compliqué que ça.
Je ne me souviens pas si j’ai œuvré à Las Chapas. C’était peut-être Denis, en tout cas le nom de calogette c’est lui.
Celles de la rue Souktani, sous l’escalier, c’est sûr, c’est moi.

Et le surplus américain ?
Ce qu’on ne voit pas dans la photo de la calogette, c’est les cannes à pêche à emmanchements en fibre de verre, d’au moins 6 m, parce qu’elles ne prennent pas de place une fois pliées.
Et tout pêcheur à la ligne a forcément un chapeau(*) et une musette en plus de la canne. Et d’où vient la musette ? Du surplus américain !

Elles avaient plusieurs intérêts, toile épaisse qui, une fois mouillée conservait le poisson bien au frais et on en trouvait pour quelque menue monnaie dans les surplus américains.
Il faut dire que les boutiques d’articles de pêche, ça n’existait pas.
Le surplus que pour ça ?
Je me souviens d’un pantalon de marin à pont et d’un caban achetés dans un des surplus américain de « derrière les planches » à Casablanca. Il y avait d’un côté des « planches », la ville moderne et de l’autre, « derrière les planches », la médina, le quartier populaire et les surplus américains.

La Chine n’était pas encore l’usine du monde. Les vêtements étaient déjà portés mais bien nettoyés et authentiques, le Vinted des années 70 sans les marques.
(*) Mon père y déposait quelques amorces de crevettes sur le bord.
J’ai regardé dans le dico, calogette est un mot qui n’existe pas, autant pour Denis qui nous expliquait comment prononcer le mot lait quand on connaissait bien le français.
Quand je suis passée par Marbella avant que la maison ne soit vidée, j’ai cherché le chapeau en paille de papa qu’il utilisait pour la pêche entre autre, sans le trouver. La musette du surplus je m’en rappelle maintenant….nostalgie de tout ça, tu crois que c’est dû à l’âge ?
J’ai cherché avant et j’ai trouvé ça :
Une calogette est un petit logement autonome, généralement utilisé comme abri temporaire pour des personnes sans domicile fixe ou en situation d’urgence. Le terme est un néologisme issu de la contraction de « cabane » et de « logement ». Les calogettes sont souvent conçues pour être facilement déplaçables et offrent un minimum de confort et de sécurité. Elles peuvent être équipées de lits, de sanitaires, de chauffage et d’électricité. Ce type d’hébergement vise à fournir une solution rapide et modulaire pour les situations de précarité ou de crise humanitaire.
J’ai modifié pour que ça corresponde
Un peu de nostalgie, mais surtout je suis tombé sur la photo dans mon cloud, ça a déclenché le reste.