par Je continue sur ma recherche de chansons jalonnant les films, mais cette fois le film n’est pas le prétexte.
Au départ je ne voulais parler que du film, parce que musicalement il n’y a pas grand chose, dans la bande son qui justifie de s’étendre.
Sauf que le chant du Noël irlandais organisé par l’église a réussi à m’emouvoir plus que je ne l’aurais cru possible.
Publication retardée pour correspondre à l’événement.
Le film, Brooklyn 2015
Dans les années 50, la jeune Irlandaise, Eilis Lacey quitte son Irlande natale et sa famille pour tenter sa chance à New York, de l’autre côté de l’Atlantique.
Employée dans un grand magasin, elle suit parallèlement des cours de comptabilité.
À New York, sa rencontre avec un jeune homme lui fait vite oublier le mal du pays. (AlloCiné)
De retour en Irlande pour raison familiale, elle est indécise quant à son retour en Amérique, sa vie est alors plus agréable qu’avant son départ. Sa rencontre avec son ancienne employeuse la décide à revenir pour s’éloigner de ce qu’elle avait fui quelques années auparavant.
Habituellement je fuis les films d’amour romantiques.
Mais il faut parfois tenter d’autres choses. Je n’ai pas regretté et je dois dire que quelques passages m’ont ému presqu’au larmes.
Le chant irlandais
Il est interprété a capella lors du repas de Noël offert aux émigrés irlandais à New York. C’est « Casadh an tSúgáin » une chanson traditionnelle irlandaise en gaélique. La scène est particulièrement émouvante, soulignant le sentiment de nostalgie et d’appartenance à une culture et à une patrie lointaine.
Casadh an Tsúgáin – Frankie’s Song (larla O Lionaird)
Cutscene – Brooklyn Movie
Casadh an tSúgáin
Version de la chanson, interprétée par Larla Ó Lionáird de The Gloaming qui figure également dans le film « Brooklyn ».
La chanson raconte l’histoire d’un homme qui essaie de séduire une jeune femme sur une plage isolée, mais l’issue reste incertaine. Simple dans son évocation de la vie quotidienne, elle est pourtant chargée de sous-entendus émotionnels.
