Pont Blondin

En voyant la photo d’une ancienne caravane rénovée sur Pinterest, des souvenirs sont remontés à la surface.

Je n’ai pas beaucoup de photos de cette époque où nous allions au camping à Pont blondin dans une caravane Relly que mes parents garaient là à l’année.
Je me souviens d’un été où mes parents qui voyageaient en Europe nous avaient laissé la caravane tous l’été et la responsabilité de veiller sur ma sœur qui n’en avait pas vraiment besoin.

Le camping
Chacun avait une parcelle d’environ 7 m sur 7 entourée de canisse.
Le terrain était très arboré et l’ambiance était assez familiale. Peu ou pas de touristes, que des gens de Casablanca qui se retrouvaient là le weekend et, les femmes et les enfants l’été.

Je me souviens d’une voisine sympathique à la voix assez forte qu’on appelait « grande gueule ». En creusant un peu plus profondément dans ma mémoire, je me souviens de son prénom « Marie-Jeanne ». Elle appelait notre fils, Brichounet.
C’est pas comme les campings de maintenant, si on peut encore les appeler « camping », la seule distraction c’était la pétanque.

La plage, pas loin, n’était pas une plage très fréquentée parce qu’il n’y avait que des rochers, on pouvait se baigner seulement à marée haute.
J’ai déjà évoqué cette plage avec la pêche dans les rochers et la recherche de murène par mon grand-père.

Mon père pêchait à la ligne dans le chenal où il y avait toujours un peu d’eau en faisant toujours attention à ses arrières à marée montante, vous le savez peut-être, c’est là que ça mord le mieux. Il arrivait que le retour au sec soit délicat d’où sa vigilance.

C’est sur cette même plage que ma sœur a failli se noyer et alors que nous criions « Joëlle nage ! Joëlle nage ! », les parents alertés ont couru pour la sortir de l’eau.
J’ai des photos tirées d’un film super 8 de l’époque où nous y allions avec le fourgon aménagé Citroën, aménagé par Antoine mon oncle ébéniste.

Un peu avant nous faisions du camping sauvage avec des amis dans une plage encore plus isolée, à Prévent. Même configuration que Pont blondin. L’important n’était pas la baignade mais la pêche !

Aujourd’hui, à chaque fois que nous passons à Boutenac-Touvent en allant sur Royan, je ne peux m’empêcher de penser à Prévent.

C’est tout ? Oui… Je me rappelle approximativement que c’était dans les années 1980, j’étais enseignant et on passait l’été à Casablanca parce qu’on préférait la mer et le camping et plus tard, le cabanon. Prévent et le fourgon aménagé c’était bien avant.

bit.ly/Christian_Loverde