La lecture du dernier roman de Melvina Mestre, Sang d’encre à Marrakech, offre une enquête policière enrichie d’une visite guidée de Casablanca et de Marrakech, plongée dans l’ambiance du Maroc des années 1950, quelques années avant l’indépendance.
À propos de la place Jemaa El-Fna, une traduction, « réunion des trépassés », m’a fait tiquer et m’a donné envie de faire quelques recherches sur l’origine et l’interprétation du nom « Jemaa El-Fna ».
Avec l’aide de Chatgpt, wikipédia et du web.
Origine du nom
En arabe, « Jemaa » signifie « réunion » ou « assemblée ».
« El-Fna » est plus complexe et peut être traduit par « trépas » ou « annihilation », mais aussi par « place ouverte » ou « esplanade », en fonction du contexte.
Interprétation du nom
La traduction « réunion des trépassés » est poétique et fait référence à une interprétation possible, liée à l’histoire de la place, où des exécutions publiques pouvaient avoir lieu. Cependant, cette interprétation n’est pas universellement acceptée et reste suggestive.
L’interprétation la plus courante est « place de l’assemblée » ou « place de la réunion ». Elle fait davantage référence au rôle social et commercial de la place.
Contexte historique
Il est vrai que la place a pu être associée à des événements dramatiques, tels que des exécutions publiques, ce qui pourrait avoir contribué à la connotation plus sombre du nom.
Aujourd’hui, Jemaa el-Fna est surtout connue comme un lieu de vie intense, où se rencontrent artistes de rue, marchands, touristes et locaux.
En conclusion
L’idée de « réunion des trépassés » reste une interprétation parmi d’autres, et n’est pas nécessairement la traduction littérale du nom.
Note
Au départ j’avais choisi le premier novembre comme date de publication parce que c’était le premier vendredi disponible avec trois articles par semaine, mais le contenu est plus en rapport avec le jour suivant.
Ça donne envie de le lire….
C’est le second livre. J’avais parlé du premier là :
https://humm.loverde.fr/?p=8942