Ceci n’est ni une critique ni un résumé du livre de Melvina Mestre, juste quelques extraits qui ont ravivé des souvenirs.
À l’exception de Bousbir, fermé en 1955, que je n’ai pas connu. Après une recherche en profondeur j’avais écrit un article sur le quartier réservé :
Le livre est très bien documenté, tant sur le plan historique que social. Casablanca y figure, bien sûr, comme dans mes souvenirs, intacts. Marrakech y est également mentionnée, mais m’a un peu moins marqué, car elle est moins présente dans ma mémoire.
La place djema el fna
Plus loin, une échoppe proposait des pains de sucre Cosumar gros comme des obus, enveloppés dans leur papier bleu.
Il y en avait du sol au plafond. (…)
Ils traversèrent la place grouillante et bruyante au sol en terre battue, au milieu des badauds, des danseurs gnaouas des arracheurs de dents, des porteurs d’eau, des diseurs de bonne aventure, des conteurs, des harangueurs, des musiciens et des charmeurs de serpents. C’étaient principalement des hommes qui assuraient ces métiers dits traditionnels, qui faisaient le bonheur des quelques touristes comme des « indigènes ». De petites cahutes en couvertures tissées avaient été dressées çà et là. Le tumulte était étourdissant.
Le soleil commençait à décliner, donnant une lumière irréelle, mêlée à la fumée des brochettes qui cuisaient sur du charbon de bois.
(…) Subjuguée, Kaplan ressentait une émotion intense chaque fois qu’elle se trouvait sur cette place, « la réunion des trépassés »
Musique
Lorsque Kaplan pénétra dans la boutique de l’antiquaire, Brahim resta à l’extérieur, en retrait, appuyé contre d’un des poteaux des arcades. Comme s’ils ne se connaissaient pas. Procédure habituelle.
Et si danger, ou événement à signaler, Oh my darling Clementine.
Balade de musique folk américaine écrite en 1884 et généralement attribuée à Percy Montrose. Wikipédia