par En ce moment je n’ai pas envie de faire de l’introspection ni de me balader dans les souvenirs, alors je surf, je râle sur les extrémistes de tout bords et j’essaie d’en dégager des faits à partir de fausses nouvelles et de réalités déformées. Le web est rempli de spécialistes.
Je suis tombé sur une image pas politiquement correcte (non publiable à cause des droits d’auteur), en parcourant X ex-Twitter, j’ai cherché pour voir sa provenance en utilisant une application bien pratique : Google Lens.
Bien sûr je suis tombé sur les plus actifs sur internet, en général ce sont ceux qui gueulent le plus fort et que je déteste.
Malgré tout ça m’a aidé à découvrir qu’il y avait souvent plusieurs versions des aventures de Tintin. Bon je ne suis pas un tintinophile, mais il y en a dans mon entourage et j’ai forcément pensé à eux.
Il existe plusieurs versions de « Tintin au Pays de l’Or Noir ».
La première version, plus rare, avait pour titre « L’or noir ». Elle est moins connue que la version révisée de 1971.
Premières versions (1948-1950)
Celle commencée avant la guerre et publiée en feuilleton dans le journal « Le petit vingtième ».
Interrompue en 1940 à cause de la Seconde guerre mondiale.
La même version, reprise et terminée en 1948-1950.
Puis en 1950 pour la publication en album, une version au dessin plus fin et plus précis.
Deuxième version (1971)
Révisée par Hergé pour « tenir compte des évolutions politiques et des sensibilités de l’époque » d’après le site officiel.
Les personnages et certains décors ont été redessinés.
L’album de 1971 est en couleurs, c’est la version commercialisée aujourd’hui.
Le contexte historique
Dans les versions de 1940 et 1950, l’action se passe en Palestine sous mandat britannique, le bateau accoste dans le port de Haïfa ou Caïffa selon la version « album » ou « feuilleton ». La voiture rouge est une Peugeot.
En 1971 on se retrouve dans un pays imaginaire, le Khemed. La voiture rouge est une Jeep, les américains sont passés par là quelques années avant.
Illustration
Générée par I.A. à partir de la revue « le petit vingtième »
